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ADMD Brioude

Une solution consensuelle à la débâcle de l’aide à mourir

Tout le débat (long et amer) sur l’aide à mourir, l’euthanasie ou le suicide assisté était inutile. Dès le départ, il existait une solution plus simple et plus efficace.

Les sanctions traditionnelles pour avoir aidé une personne (souvent un proche qui souffre) à mourir, ou pour l’avoir tuée, étaient sévères, impliquant (au minimum) une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à plusieurs années.

Cela aurait pu être, et pourrait encore être, remplacé par une peine obligatoire avec sursis d’un an.

Autrement dit, une personne reconnue coupable d’avoir mis fin à la vie d’une personne en phase terminale ou d’une personne gravement handicapée qui a exprimé le souhait de mettre fin à ses jours ne devrait pas « récidiver » dans les années qui suivent (sous peine d’emprisonnement).

Toute personne aidant une autre personne à mourir devrait, après coup, enregistrer son aide, ce qui réduirait la durée de la suspension de la peine.

Il n’est absolument pas nécessaire que des médecins (chirurgiens, docteurs ou autres) soient impliqués.

Ce qui est nécessaire, c’est l’accès à des médicaments létaux (tels que des dérivés de l’héroïne), qui, dans l’idéal, ne devraient pas être achetés auprès de vendeurs de rue.

Cet accès pourrait être réservé aux personnes d’un certain âge.

L’un des arguments contre le suicide est que la société (souvent la famille) a beaucoup investi dans la socialisation et l’éducation d’une personne, qui a donc l’obligation de rester en vie. Même si elle se trouve dans une situation désespérée, celle-ci peut changer de telle sorte qu’elle puisse à nouveau contribuer au bien-être général.

On pourrait affirmer qu’au moment où la vieillesse survient, cette dette aura été remboursée. Le terme « vieillesse » est sujet à interprétation ; traditionnellement, il désigne l’âge de soixante-dix ans.

Les personnes ayant dépassé ce seuil pourraient se procurer une petite quantité de médicaments létaux, pas nécessairement auprès d’un pharmacien (qui pourrait avoir des scrupules moraux), mais auprès d’une autre source agréée. Ces poisons pourraient être utilisés directement par le bénéficiaire ou pour mettre fin à la vie d’un proche qui souffre.